La fondation Réussir Vendée réalise des actions d’orientation et de préparation à la vie professionnelle à destination des jeunes âgés de 16 à 25 ans.
De 5 à 40 entreprises partenaires
Né en 2010, ce projet est porté par cinq entreprises du secteur, Sodebo, Briogel, Patrick Padiou, l’ISM et Ernest Soulard, pour s’engager auprès d’Apprentis d’Auteuil (une fondation catholique qui accueille, éduque et forme plus de 14 000 jeunes en difficulté en France) pour favoriser leur insertion professionnelle. Basée à Montaigu, Réussir Vendée présentait, jeudi, le bilan de ses activités à la quarantaine d’entreprises fédérées à ses côtés.
Un bilan chiffré
En présence de quelques stagiaires, devant les familles, les dirigeants d’entreprises et les formateurs d’Apprentis d’Auteuil, Leïla Thomé, directrice, a présenté le bilan des cinq sessions de formation, ouvertes depuis février 2012, pour 69 jeunes demandeurs d’emploi.
Les jeunes accueillis ont en moyenne 19 ans (38 % sont mineurs, 40 garçons et 29 filles) et 17 % sont en situation de handicap. Au sortir de leur formation, les stagiaires ont signé 183 conventions de stage, 22 sont entrés en formation qualifiante (apprentissage, formation initiale ou continue), 15 ont obtenu un contrat de travail et tous sortent avec un plan d’action à court ou moyen terme.
« Aujourd’hui, 40 entreprises s’engagent pour pérenniser le projet avec un apport au quotidien et nous lançons, en septembre, la même opération à Angers, » a confirmé la directrice d’Apprentis d’Auteuil Pays de la Loire.
Des stagiaires témoignent
Virginie Airaud, Cédric Bréger et Vincent Plénet ont témoigné sur leur parcours. De quelle façon ils sont arrivés à Réussir Vendée, via la mission locale pour Virginie et Vincent, ou sur le conseil d’un parent pour Cédric. Aujourd’hui, Vincent travaille à la cuisine du restaurant de l’Esat ; Cédric vient de décrocher une formation de plombier à l’Afpia de Saint-Nazaire.
Virginie, elle, a constaté, lors de sa session de formation : « On est aiguillés, poussés, on n’est pas toujours d’accord, mais quand on sort avec un contrat de travail à la clé, on oublie. »
Quatre chefs d’entreprises ont fait ressortir l’efficacité du dispositif et leur désir de pérennisation de la fondation.